Comprendre la propagation du feu dans les structures à ossature bois
Le bois ouvre la voie à des pratiques de construction plus durables. La production de ciment représente 10 % des émissions de carbone dans le monde. L'adoption de matériaux de construction alternatifs, tels que le bois, peut donc faire une réelle différence dans l'empreinte carbone de l'humanité. Les récalcitrants prétendront que les infrastructures en acier sont plus sûres car le feu se propage plus rapidement dans les structures en bois, mais ce n'est tout simplement pas le cas.
Pour déterminer si les bâtiments à ossature bois sont plus exposés que leurs homologues en ciment, nous devons d'abord comprendre ce qui fait qu'un bâtiment résiste efficacement aux incendies. L'adéquation et l'intégrité de la structure sont essentielles pour garantir une bonne résistance, mais l'isolation du bâtiment est tout aussi importante.
Isolation des structures à ossature bois
Le critère d'isolation évalue l'efficacité d'une barrière à contenir un incendie et à l'empêcher de se propager au-delà de la pièce d'origine. Pour satisfaire à ce critère, la température du côté non exposé au feu de la barrière ne doit pas augmenter de plus de 140°C en moyenne ni dépasser un maximum local de 180°C.
Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c'est que le bois peut être "auto-isolant". Si un incendie se déclare à l'intérieur d'une structure en bois, les grandes planches de bois se carbonisent à l'extérieur et empêchent le feu de se propager. En fait, selon des études, les bâtiments en acier et en béton peuvent souffrir beaucoup plus que les structures en bois. En effet, l'acier fond à des températures élevées, entraînant l'effondrement de la structure, tandis que les bâtiments en béton sont bizarres, car les températures élevées peuvent provoquer un "écaillage explosif" - causé par la rupture violente des couches de béton en raison de l'accumulation de la pression de la vapeur d'eau.
Les structures en bois parviennent toutefois à conserver leur stabilité structurelle grâce à leur capacité "d'auto-isolation". Selon le site web Timber Unlimited, dans de nombreux cas, la couche de charbon ne brûle pas parce que les flammes près de la surface n'ont pas suffisamment d'oxygène pour que le charbon s'oxyde. Au fur et à mesure que le feu s'éteint et que le niveau d'oxygène augmente, le charbon de bois peut subir une oxydation, entraînant une combustion lente et une érosion continue de l'épaisseur du charbon de bois. Le bois chauffé sous la couche de carbonisation a une épaisseur d'environ 35 mm, tandis que le noyau interne reste à température ambiante.
WES3 est encore plus puissant lorsqu'il est associé à la plateforme REACT de Ramtech. Cette solution basée sur le cloud délivre des alertes en temps réel directement à ceux qui doivent réagir. Avec une surveillance 24/7 et des notifications envoyées par le biais d'une application mobile facile à utiliser, les informations sont instantanément transmises via le cloud, ce qui permet une réponse rapide. Le système est adaptable à n'importe quel site dans le monde où des urgences peuvent se produire.
L'avenir s'annonce radieux
À l'heure où de plus en plus de pays cherchent à réduire leur empreinte carbone, il est important de dissiper l'idée fausse selon laquelle les structures à ossature en bois sont plus exposées au risque d'incendie. En fait, ces bâtiments peuvent posséder des propriétés "auto-isolantes", ce qui rend la propagation du feu plus difficile. En outre, grâce à des technologies innovantes telles que les systèmes WES3 et REACT de Ramtech, les projets de construction en bois peuvent se dérouler en toute sécurité et sans incident, même lorsque les sites sont laissés sans surveillance.
Les solutions de protection contre l'incendie de Ramtech ont été utilisées dans des projets majeurs tels que l'Olympics Aqua Center, l'Arboretum, le Landsec Net Zero Timber Square, et de nombreux projets de construction en bois à travers les Etats-Unis. Ces projets témoignent de la sécurité et de la durabilité qu'offre la construction en bois moderne.